Le franchisage peut être un moteur propulseur pour les 45 ans et plus! (Partie 1)
Par F. Georges Sayegh
F. Georges Sayegh, D.S.C., Adm. A., C.M.C. du Québec et de l'Ontario, est expert-conseil en franchise et transfert de technologie et auteur de 18 livres sur les franchises et les commerces associés. Visitez sa page de consultant.
Pour le rejoindre : gsayegh@gsayegh.com, (514) 216-8458
Lorsque l’on pense perte d’emploi, en général l’on songe d’abord aux jeunes. On ne se soucie pas instantanément des personnes âgées de 45, 48 ou 55 ans. À cette étape de leur vie, ces personnes tentent fréquemment de se tailler une place sur le marché du travail et de regagner l’estime d’elles-mêmes parfois perdue à la suite de fâcheux évènements survenus et hors de leur contrôle.
Par ailleurs et de plus en plus, certaines sociétés en phase de rationalisation (downsizing) font des mises à pied peu raisonnées. Ce n’est toutefois pas l’objet du présent article. Nous nous penchons plutôt ici sur les personnes ayant perdu leur emploi. En effet, si elles possèdent le profil entrepreneurial, elles disposent maintenant d’une nouvelle voie.
On songe aussi peu à ces travailleurs fatigués d’effectuer un travail exigeant désireux de changer de carrière. Ces travailleurs qui sont plus expérimentés et plus sérieux ne passent pas d’un emploi à un autre à la légère. Ils sont potentiellement de meilleurs exploitants, car ils n’hésiteront pas à mettre la main à la pâte et à s’impliquer au niveau administratif, dans la gestion du personnel et dans les communications avec les fournisseurs et les clients ou encore avec les banquiers.
Jusqu’ici, ni les sociétés proposant à leurs employés des retraites anticipées avec des indemnités de licenciement et/ou tout autre programme, ni les firmes de réaffectation, ou les centres d’emploi locaux, ou les entreprises d’insertion sociale, ou même les employés bénéficiaires de ces programmes ne sont conscients qu’une franchise pourrait s’avérer une belle opportunité d’affaires, à la condition bien entendu de détenir le profil requis qu’est celui du franchisé exploitant.
Toute personne peut tirer avantage du franchisage et ce même si elle ne possède pas nécessairement l’expérience requise pour exploiter une entreprise. C’est que cette inexpérience sera équilibrée par tout franchiseur sérieux possédant les connaissances appropriées et qui lui dispensera les formations adéquates.
Trouver un emploi satisfaisant après avoir perdu celui où on s’est impliqué pendant 15 ou 25 ans de notre vie, n’est pas simple. Voilà précisément une bonne raison pour laquelle détenir sa propre entreprise, sa propre franchise pourrait être avantageuse.
Le franchisage peut constituer une occasion d’affaires idéale pour de telles personnes.
Par le passé, les franchisés propriétaires de l’exploitation étaient essentiellement des couples (mom-and-pop). Aujourd'hui, nous voyons des femmes et hommes d’affaires très qualifiés entrer en franchisage. Le franchisé typique d’aujourd’hui a entre 40 et 55 ans, est généralement instruit, et est ancien cadre intermédiaire détenant une expérience significative dans la gestion du personnel et des problèmes administratifs.
En conséquence, le niveau de compétence des nouveaux franchisés est beaucoup plus élevé qu’autrefois. La société est aujourd’hui plus instruite et les individus plus habiles à analyser les pour et les contre d’une situation. Les franchisés sont maintenant des personnes soit plus jeunes soit plus âgées qui se sont introduites dans le franchisage sans aucune hésitation.
Par ailleurs, de cadres moyens qu’ils avaient été jusqu’ici, les nouveaux franchisés sont maintenant de récents diplômés de collège et/ou d’université ayant décidé «d’acheter une franchise, car cela semble la bonne façon de faire les choses». Les entrepreneurs sont plus qualifiés et la différence entre franchiseur et franchisé est plus ténue. Afin d’assurer leur survie mutuelle, tous deux doivent s’aider mutuellement, selon la formule gagnant-gagnant.
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